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Tu es mon anxiété, tu n’es pas moi.
Tu es mon anxiété, tu n’es pas moi. Je suis l’anxiété, ton anxiété. Je t’habite du plus loin que tu te rappelles. Je me suis manifesté de façon très subtile au début. Petite, tu me confondais souvent avec des maux de ventre, de tête, de cœur. Je suis comme ça, je trace mon chemin jusqu’à ton cerveau en te faisant douter de toi, de tes capacités, de tes raisonnements. Le temps passe et tu t’adaptes à moi comme on s’adapte à un malheur, à un handicap, à une relation qu’on n’a pas souhaitée, mais qu’on doit supporter (comme une belle-mère désagréable). Tu as porté ton anxiété depuis si longtemps. À…
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À toi, le conjoint d’une anxieuse
À toi, le conjoint d’une anxieuse. À toi, le conjoint d’une anxieuse, je te lève mon chapeau. Tu as choisi de passer ta vie avec une personne que tu ne comprends pas vraiment et c’est tout t’en ton honneur. Tous les jours, le défi de la santé mentale se pointe le bout du nez et tu improvises. Tu supportes, tu jongles et tu fais de ton mieux pour que la vie soit douce. Ce texte est une ode à ton appui inconditionnel. Cher conjoint, tu es précieux. Le sais-tu à quel point, tu es précieux ? Tu es essentiel en fait. Ta force, ta stabilité font de toi un pilier, un…